Les images des enfants attachés à leurs lits à l’hôpital départemental de Buzau ont provoqué un débat intense à propos des limites de la pratique de la contention et à propos du respect des droits de l’enfant dans les hôpitaux. Invité à Gandul Live, le directeur exécutif de SERA ROMANIA, Bogdan Simion, a précisé sous quelles conditions les enfants avec des troubles psychiques peuvent être attachés et qui est responsable du respect des droits de l’enfant, que celui-ci soit institutionnalisé ou non.
« La contention est prévue par la loi et doit être pratiquée seulement dans les conditions définies par la loi. Ce qui s’est passé à Buzau n’est pas de la contention, ces enfants ont été attachés à leurs lits parce qu’il n’y avait pas assez de personnel », a expliqué Bogdan Simion à Gandul Live.
Il a déclaré que dans le cas de l’hôpital de Buzau la responsabilité de respecter la loi revient au directeur de l’hôpital et au chef de section, ceux-ci auraient pu faire appel aux ONG pour compenser le manque de personnel avec des volontaires, comme le font d’autres hôpitaux. « Ne pas s’impliquer est une solution de facilité. »
Le Directeur exécutif de SERA ROMANIA a précisé que lorsqu’un directeur d’hôpital ou un chef de section ne sait pas quoi faire, il devrait démissionner. « Lorsqu’on assume la responsabilité d’être chef de section ou directeur d’hôpital, on doit également assumer le fait que les sections doivent être gérées conformément à la loi. Si on n’y arrive pas, on doit démissionner. Il faut assumer l’ensemble des responsabilités même dans des conditions difficiles. »