Bogdan Pavel est diplômé en Management. Il a rejoint SERA ROMANIA il y a plus de 10 ans et depuis 2005, il est chef de projet. Au cours de ses années à SERA, il s’est impliqué dans une diversité de projets : la mise en place et la rénovation de centres de jour et de centres thérapeutiques, la création de maisons de type familiale et de réseaux de familles d’accueil pour les enfants institutionnalisés, l’évaluation du système de protection pour adultes et la prévention des grossesses non désirées.
Quels ont été les impacts des programmes SERA ?
Au cours des 15 dernières années des progrès significatifs ont été réalisés dans le fonctionnement du système de protection sociale et le rôle de SERA ROMANIA a été fondamental. SERA ROMANIA a fermé 95% du total d’institutions de type ancien de Roumanie et a mis en place les premiers centres thérapeutiques pour enfants en situation de handicap dans de nombreuses grandes villes de Roumanie. SERA ROMANIA a créé le premier modèle de prévention de l’abandon des nouveaux nés en développant des projets de prévention des grossesses non désirés. Plus de 25.000 femmes dans toute la Roumanie ont été conseillées dans le cadre de ce projet.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué depuis votre arrivée chez SERA ?
Mon expérience la plus marquante a eu lieu peu de temps avant de rejoindre SERA ROMANIA. Je participais en tant que volontaire au transfert des enfants du centre de placement de type ancien Tatarai au centre mis en place par SERA ROMANIA à Nedelea. J’ai découvert alors les conditions de vie inhumaines de ces enfants mais aussi l’existence d’organisations qui peuvent changer cette situation. Par la suite, en tant que collaborateur de SERA ROMANIA, j’ai eu l’occasion de retrouver ces enfants dans le nouveau centre, aménagé par SERA à Ploiesti, où ils bénéficient de conditions de vie permettant leur développement.
Pourquoi avoir rejoint l’équipe de SERA ?
Ce qui me motive chaque jour c’est l’impact des projets : le bonheur des enfants qui reçoivent des choses qui, pour beaucoup sont normales ou insignifiantes comme un lit propre, des sucreries ou des jeux ; observer les progrès, qui avant semblaient impossibles, réalisés par les enfants bénéficiaires des centres thérapeutiques mis en place par SERA ROMANIA, l’amélioration visible des statistiques relatives à l’abandon des nouveaux-nés dans les maternités après la mise en place de projets de prévention des grossesses non désirées.
Quelles sont, selon vous, les priorités pour demain ?
Pour moi, le problème le plus criant du système de protection sociale est le gel des embauches et le fait de ne pas allouer les fonds et le personnel nécessaires au bon fonctionnement des services et des Direction Départementales de la Protection de l’Enfance.